Plan du métro de Marseille - RTM

Les rames de métro de la métropole Aix-Marseille-Provence circulent sur deux lignes, essentiellement souterraines, qui transitent toutes deux par la gare Saint-Charles, centre névralgique de la troisième ville de France. La première ligne est inaugurée en 1977, soit un an avant le métro lyonnais, mais bien après le métro parisien, en service dès 1900. Son exploitation est prise en charge par la Régie des Transports Métropolitains(RTM), anciennement Régie des Transports Marseillais. Sur l'année 2017, le métro marseillais enregistre près de 80 millions d'usagers. Même si la mobilité semble déjà une préoccupation constante des élus marseillais, les défis de demain sont d'une ampleur considérable. La métropole aux ambitions internationales doit impérativement moderniser son réseau métropolitain et ses rames, qui restent très ancrés dans le 20ème siècle.

Deux lignes de métro pour la Cité phocéenne

Pour prendre le métro marseillais comme visiteur ponctuel, il faut se procurer la carte baptisée Transtick, qui permet de faire un voyage en solo pour 1,80 euros. Cette carte donne droit à "une heure de correspondance sur l’ensemble du réseau RTM, limitée à un seul accès Métro". Pour un séjour plus long, le visiteur a tout intérêt à opter pour le CityPass Marseille. Ce Pass made in Marseille offre un accès libre pour 24 heures (moyennant 26 euros), pour 48 heures (en comptant 33 euros) ou pour 72 heures (en déboursant 41 euros) à tous les transports du réseau RTM. En plus d'une grande liberté de mouvement, ce pass donne droit à des offres culturelles pour visiter plusieurs sites très prisés des touristes. Pour acheter votre Pass, rendez-vous à l'office de Tourisme et des Congrès, au numéro 11 de La Canebière (métro Vieux-Port), ou réservez-le en ligne sur marseille-tourisme.com. La RTM propose une offre diversifiée d'abonnements, pour que chacun y trouve son compte, en fonction de ses besoins. Pour plus de renseignements, consultez les pages dédiées du site de la RTM.

  • La ligne M1 est construite entre les stations La Rose et La Fourragère. En rose sur le plan et en forme de C, cette ligne dessert 18 stations, sur un axe est-ouest. Longue de 12,7km, la ligne M1 arbore des stations très colorées. La station Vieux-Port/Hôtel de ville est notamment pourvue de plusieurs aquariums où nagent des poissons exotiques, le tout dans une décoration sur le thème de la mer.
  • La ligne M2, en rouge sur le plan, permet aux marseillais et aux nombreux touristes de gagner 12 stations du centre de Marseille entre Bougainville et Sainte Marguerite Dromel, sur un parcours de 8,9 km bâti sur un axe nord-sud. Les stations de la ligne 2 sont quant à elles décorées en fonction du quartier qu'elle desservent, pour mettre à l'honneur leurs spécificités. Selon les projets de la RTM, le terminus de cette ligne devrait être éloigné jusqu'à la station Gèze, plus au Nord, dès 2019.

Plusieurs autres projets d'aménagements et de prolongements sont d'ores et déjà à l'étude pour les deux lignes existantes, et une troisième ligne (M3) devrait voir le jour, selon l'Agenda de la mobilité (adopté en décembre 2016), très discuté en mairie ces dernières années. Le bras de fer, toujours engagé avec l'Etat pour obtenir des financements, est loin d'être gagné.

Un métro nouvelle génération pour les années à venir ?

La métropole Aix-Marseille-Provence (AMP) a lancé un appel d'offre global de renouvellement du métro de Marseille. C'est le groupement Maévi qui a répondu présent, en proposant de moderniser à la fois le matériel roulant et les automatismes, pour doter Marseille d'un métro de dernière génération. Ce groupement d'experts, opéré spécialement pour pouvoir répondre à cet appel d'offre, est composé de la société CAF France, spécialiste de la conception de matériel roulant et l'entreprise Thalès, leader indétrônable de l'automatisme. Maévi semble être en bonne position pour gagner le marché, et souligne que le projet est ambitieux et technique. D'une part, le métro marseillais fonctionne sur roues à pneus, comme le métro parisien. Et d'autre part, il s'agit de moderniser et d'automatiser un réseau déjà existant pour le mener vers le sans-conducteur, ce qui implique que les travaux doivent impacter le moins possible le trafic sur le réseau en place. La métropole AMP, conjointement à la RTM, s'est engagé à présenter la première voiture "nouvelle génération" en 2021, et à mettre en service ses deux lignes en automatisme intégral, au plus tard au printemps 2026. La modernisation devrait logiquement commencer par la climatisation des rames, qui n'était pas prévue sur les voitures actuelles, qui datent des années 1970 et 1980, et dont la durée de vie était estimée à 30 ans ! Le compte à rebours de la modernisation impérative est dorénavant lancé...

Les tramways et les BHNS : des relais du métropolitain qui sont indispensables

Les Bus à Haut Niveau de Service prennent le relais du métro marseillais pour conduire les voyageurs au delà des terminus du réseau des métros marseillais. Actuellement, quatre lignes (B1, B2, B3a et B3b) permettent d'élargir l'offre de la RTM vers la banlieue de Marseille, mais la demande est forte, notamment pour assurer des liaisons régulières avec le Nord de la métropole. A ces bus s'ajoutent trois lignes de tramways (T1, T2, T3) qui desservent le centre ville et sa périphérie.

Plan Métro Marseille RTM
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